Construit pendant la Révolution française à la fin du XVIIème siècle, il faisait partie du système de défense du goulet de Brest. Son rôle était de protéger l'anse de Camaret et d'empêcher un éventuel débarquement dans la crique en contrebas du fort.

Aujourd'hui en ruines, on peut y voir les reste d'une caserne, d'un magasin à poudre, d'une batterie et d'un four à boulets.

Depuis quelques années, les bénévoles de l'association se sont lancés dans le défrichage de la végétation qui avait envahi le site, mais ont aussi réalisé des travaux de maçonnerie, d'étanchéification et de cristallisation du bâti (magasin à poudre, murs). Les bénévoles ont été au préalable formés par l'association Tiez Breizh, afin d'apprendre à maçonner et consolider ce patrimoine.

Signalons enfin que les vestiges d'un four à rougir les boulets viennent d'être dégagés (voir Actualités).

L'objectif est de valoriser ce site naturel et historique, en l'intégrant dans la route des fortifications.

Propriété du Conservatoire du Littoral, gérée par la Communauté de communes et protégée au titre de Natura 2000 et de la Réserve naturelle régionale, les travaux sont menés en étroite collaboration avec ces institutions, mais aussi avec l'Architecte des bâtiments de France, le service d'Archéologie départemental et l'association "1846".

Les travaux réalisés ont été vus au travers d’un reportage diffusé par TF1 et passé au JT de 13h le 25 novembre 2022.

Le four à rougir les boulets